Le 31 janvier, le Centre du commerce international (CCI), la Banque africaine d'import-export (Afreximbank) et l'Alliance coopérative internationale (ACI) ont initié un dialogue consultatif avec des créateurs de mode africains afin d'explorer les possibilités de créer un collectif de mode panafricain organisé en coopérative. Selon un sondage, 83 % des créateurs de mode africains souhaiteraient se regrouper au sein d'une coopérative.
Cette première réunion a jeté les bases d'une étude de faisabilité pour un collectif panafricain de la mode basé sur les principes coopératifs qui reflète les besoins, le contexte du secteur et les cadres juridiques possibles.
Lors de la réunion, les représentants de l'ACI, de l'ACI-Afrique et de CICOPA ont présenté le modèle d'entreprise coopérative et ont guidé les participants sur les types de coopératives qui pourraient mieux répondre aux besoins des créateurs de mode africains.
L'inspiration est venue de la Self Employed Women's Association (SEWA) d'Inde, de Smart de Belgique et de Doc Servizi d'Italie. Opérant dans le secteur culturel et créatif, les représentants de ces coopératives – Palak Gadhiya et Jaya Vaghela de SEWA, Thomas Blondeel de Smart et Francesca Martinelli de Doc Servizi – ont expliqué les avantages concrets que les coopératives offrent à leurs membres.
L'importance socio-économique de l'industrie de la mode en Afrique a été soulignée par Khanyi Mashimbye d’Afreximbank. Elle a noté que la création d'une coopérative peut particulièrement aider les femmes, les jeunes et les artistes à améliorer leurs conditions de travail et à réduire la pauvreté.
Dans ses remarques finales, Lily Sommers, CCI, a défini le modèle coopératif comme étant moderne et adaptable et a souligné le soutien que les créateurs de mode africains peuvent obtenir du réseau coopératif mondial dans leur voyage vers la création d'un collectif panafricain.
