Le 2 juin l'ACI a coorganisé une réunion internationale convoquée par l'assemblée générale des Nations Unies à Stockholm, en Suède.
La réunion de Stockholm+50 a marqué la semaine de la Journée mondiale de l'environnement (5 juin) et les cinq décennies qui se sont écoulées depuis la conférence des Nations Unies sur l'environnement humain de 1972 qui avait souligné l'importance de l'environnement pour le bien-être humain.
L'événement visait à échanger sur les mesures concrètes que les gouvernements prennent pour redéfinir les priorités d'un nouveau système économique.
Le directeur général de l'ACI, Bruno Roelants, a déclaré aux délégués que les coopératives étaient « dans une position unique pour sensibiliser les membres à l'importance de réduire leur empreinte carbone – et de s'associer aux gouvernements, ainsi qu'au secteur privé diversifié, pour réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre ».
Il a mentionné certaines des façons dont les coopératives ont contribué à l'adaptation au changement climatique – comme la fourniture d'une assurance mutuelle pour les récoltes ; le soutien à la diversification des cultures et l’amélioration de la gestion des bassins versants. M. Roelants a ajouté que les coopératives contribuent à l'atténuation de ces émissions, en particulier dans les secteurs des énergies renouvelables, de la foresterie et de l'agroforesterie.
Il a déclaré que les coopératives pouvaient favoriser la prévention et l'atténuation du changement climatique grâce à une gestion locale et un contrôle démocratique des membres ; la connaissance des expériences locales et l’éducation environnementale conformément au 5e principe coopératif sur l'éducation, la formation et l'information.
« Le mouvement coopératif est un modèle entrepreneurial durable, les gouvernements devraient donc le promouvoir fortement et explicitement en fournissant un cadre juridique et politique approprié » a-t-il déclaré. « Il s'agit d'un appel à promouvoir fortement et explicitement l'approche coopérative en tant que modèle de développement qui est non seulement intrinsèquement durable mais qui a également les moyens de fonctionner. Nous espérons que la période post-COVID qui s'annonce sera l'occasion de le faire ».
Parmi les autres orateurs figuraient Patrizia Heidegger, directrice des politiques mondiales et de la durabilité, Bureau européen de l'environnement ; Virginijus Sinkevičius, commissaire à l'environnement, Commission européenne ; Sophie Howe, commissaire aux générations futures pour le Pays de Galles ; Tshering Gyaltshen Penjor, ambassadeur auprès de l'UE, Royaume du Bhoutan ; Jennifer del Rosario-Malonzo, directrice exécutive, IBON International (Philippines) ; Nina Gualinga, défenseure environnementale de la communauté Kichwa, Amazon Watch (Équateur) ; Georgina Muñoz, coprésidente, Appel mondial à l'action contre la pauvreté, coprésidente de Latindadd (Nicaragua); et Ebrima Sall, directeur exécutif, TrustAfrica (Gambie).
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